VERS UNE DIGITALISATION ACCRUE DES NOTAIRES

Selon un sondage publié par le Lamy Liaisons sociales*, la crise sanitaire a accéléré le processus de digitalisation des Notaires.

De cette étude, il ressort que les français regrettent le défaut de rapidité du service et le « manque de modernité » de la fonction. Pour les sondés, encore peu de Notaires de proximité oseraient passer le pas de la digitalisation.

Pourtant, sous l’image poussiéreuse des Notaires par le grand public, ceux-ci sont en pointe de la digitalisation.

En effet, la crise sanitaire a dépêché la mise en place de procédures dématérialisées qui ont bouleversé la profession. Aux termes du sondage, 93 % des partages de documents sont dématérialisés, et 90 % des rendez-vous sont effectués en distanciel.

C’est dire que l’activité Notariale a sauté le pas du numérique !

Le premier critère de sélection d’un Notaire, pour les Français, est la confiance.  La profession dispose d’atouts indéniables avec des outils sécurisés de communication et de conservation des données, et sur lesquels ils doivent communiquer.

Pour préserver cette confiance, les Notaires doivent poursuivre de façon intransigeante à des mesures assurant la sécurité des échanges et des actes authentiques dématérialisés.

Figure de proue des professions libérales sur le respect de la législation RGPD, les Notaires ont l’obligation de disposer d’un délégué à la protection des données (DPD ou DPO data protection officer ).

Ce dernier contrôle, recommande, forme et accompagne leur gestion des données de leurs clients, et garantie ainsi une protection optimale, gage de confiance du Notaire.

Qu’on se le dise, le Notaire gardera certainement son leadership en matière de confiance envers les français.

 

* Source : https://wolterskluwer.fr/centre-media/communiques-de-presse/les-notaires-face-au-futur-quel-impact-de-la-crise-covid-19-aujourdhui-et-demain/